











La mise en uvre dun traitement hormonal substitutif (THS) au moment de la ménopause poursuit généralement un double objectif. Dabord, retarder lapparition de lostéoporose. Celle-ci apparaît habituellement dans les 5 ans suivant larrêt des règles. Les médecins en attendent un autre bénéfice. A partir de la ménopause en effet, les femmes jusque là protégées par leurs sécrétions hormonales deviennent aussi exposées que les hommes aux maladies cardio-vasculaires. Le THS vise donc à prolonger la protection offerte par les d’strogènes. naturels. Or pendant la 49e session de la Société américaine de Cardiologie, en Californie, des chercheurs de la Wake Forrest University ont montré que ni les d’strogènes. seuls, ni leur association avec des progestatifs ne permettent de freiner la progression des maladies vasculaires. Par ailleurs et contrairement à une croyance répandue, le THS ne diminuerait pas non plus le taux de cholestérol sanguin. Trois autres études présentées au cours du même congrès contredisent ces constatations. Lune delles – basée il est vrai sur un groupe de seulement 25 femmes – a même conclu que le THS allongeait de 20% le temps de coagulation sanguine. Il diminuerait donc le risque de thrombose. Pour lheure le débat reste ouvert et les femmes ne sont guère mieux informées que par le passé. Pour lheure le débat reste ouvert
Source : Eurosurveillance, 11 décembre 1997.
Recevez chaque jour par e-mail les dernières actualités santé.