











Sévèrement touché par les inondations, le Mozambique risque de subir des épidémies de choléra et de paludisme. Dans la capitale Maputo, le nombre de cas de diarrhées aiguës augmente considérablement. Sur 100 patients, 14 sont atteints du choléra. Les zones de Xai Xai et de Chibuto, durement touchées par les crues, sont le siège dune hausse très nette des cas de paludisme. Lorsque la crue baissera, que les pluies sarrêteront et que la chaleur reviendra – autant de conditions favorables à la multiplication des moustiques – la menace se précisera. Pour faire face à cette situation durgence, les pouvoirs publics locaux et les différentes organisations humanitaires ont préparé un plan de lutte contre le paludisme.
Le représentant de lOMS au Mozambique a ainsi rappelé que le choléra comme le paludisme sont évitables. Mais pas toujours contrôlables. Pour en ralentir la propagation, les responsables sur le terrain mettent en uvre toutes les mesures prophylactiques nécessaires. Il existe toutefois encore bien des zones dont les populations nont toujours pas accès à leau potable ni à des abris convenables. Ils sont de ce fait beaucoup plus exposés au risque épidémique. Sil paraît donc inéluctable que le nombre de cas de paludisme et de choléra augmente, il est impossible de prévoir dans quelles proportions.
Source : Journal of Consulting and Clinical Psychology, décembre 1998
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