











Mon corps ne flotte pas, il coule. Cette première affirmation est bien entendu erronée. Et c’est la physique qui nous l’enseigne. La « poussée d’Archimède », vous vous souvenez? Dans l’eau, notre corps paraît plus léger car sa masse est équilibrée par une poussée qui se fait de bas en eau. C’est pourquoi nous flottons. Et nous flottons même d’autant mieux que nous nous trouvons dans une eau riche en sel, donc plus dense ;
Pour aller plus vite, je dois tourner vite mes bras. Eh bien non ! C’est précisément le contraire. Si vous souhaitez aller plus vite, bougez moins rapidement vos bras dans l’eau, et faites des mouvements plus amples, en vous « appuyant » sur vos mains. Celles-ci deviendront alors des points d’appui grâce auxquels le corps sera propulsé en avant ;
Mes bras sont comme des rames. En un sens, cette affirmation n’est pas fausse dans la mesure où vos bras vous aident à avancer. Cependant et à la différence des rames, vos bras ne doivent pas être tendus en permanence. En enfonçant les épaules et en pliant le coude, vous permettez à votre main de conserver la meilleure orientation possible dans l’eau ;
Je dois sortir totalement la tête de l’eau pour respirer. En fait, vous ne devez sortir que la bouche, en levant – ou en tournant- le moins possible votre tête. Cela risquerait de vous freiner et de provoquer une hyper-extension de votre nuque et de votre rachis cervical ;
Les jambes servent à avancer. C’est vrai… à condition que vous nagiez en « jambes seules » ou avec l’aide de palmes. Dans une nage classique, le rôle des jambes est essentiellement de stabiliser le corps dans l’eau, de vous aider à maintenir votre trajectoire… et à négocier le retournement au bout du bassin ;
Je dois régulièrement sortir la tête de l’eau pour maintenir ma direction. Encore une fois, cela vous ralentira. Il est plus efficace de prendre vos repères au fond du bassin ou au plafond, selon que vous nagez sur le ventre ou sur le dos. Pour connaître votre distance par rapport au bout du bassin, fiez-vous aux marquages du fond du bassin. N’oubliez pas non plus que les flotteurs des lignes de nage changent de couleur quelques mètres avant le mur.
Source : Mon année de natation, 100 séances personnalisées, Bernard Boullé-Giammatteï, éd.Amphora, 250 pages, 17 euros
Recevez chaque jour par e-mail les dernières actualités santé.
Ce site utilise des cookies afin que nous puissions vous offrir la meilleure expérience utilisateur possible. Les informations sur les cookies sont stockées dans votre navigateur et remplissent des fonctions telles que vous reconnaître lorsque vous revenez sur notre site Web et aider notre équipe à comprendre quelles sections du site Web vous trouvez les plus intéressantes et utiles.
Plus d'informations sur notre politique de cookies sur nos CGU.
Ce site utilise Google Analytics pour collecter des informations anonymes telles que le nombre de visiteurs sur le site et les pages les plus populaires.
Si vous désactivez ce cookie, nous ne pourrons pas enregistrer vos préférences. Cela signifie que chaque fois que vous visitez ce site, vous devrez activer ou désactiver à nouveau les cookies.