Ne plus souffrir, c’est conjurer toutes les douleurs !

09 décembre 2003

Comment les rhumatisants vivent-ils leurs douleurs et leur prise en charge par le médecin ? Pour le savoir, une équipe de médecins a mené l’enquête en interrogeant 400 patients atteints de rhumatismes.

Comme l’explique l’un des investigateurs de cette étude, le Pr Philippe Goupille du CHU de Tours, «l’objectif était de connaître les modalités de prescription des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) par le médecin, leurs conséquences pour le malade et surtout de savoir ce que ce dernier attend réellement de son traitement».

Le Pr Goupille détaille les résultats, finalement peu flatteurs pour les AINS classiques. « Un patient sur trois se plaint de maux d’estomac suite à la prise d’un anti-inflammatoire conventionnel. Du coup, il réduit la dose de médicament ou bien arrête carrément de le prendre, et ce dans les trois-quarts des cas. Résultat : près d’un sur deux affirme continuer à souffrir de ses articulations, ce qui retentit sur les activités quotidiennes de 13% d’entre eux. Pour calmer ces douleurs articulaires, les patients prennent un autre anti-inflammatoire ou de l’aspirine… ce qui augmente encore le risque de maux d’estomac ». Ils entrent ainsi dans un cycle infernal entre douleurs articulaires et maux d’estomac…

Compte tenu de ces données, près de huit malades sur dix attendent de leurs traitements une efficacité accrue. Et la moitié souhaite une meilleure tolérance gastrique. Des souhaits logiques, auxquels il est facile de répondre aujourd’hui avec les Coxibs, des anti-inflammatoires aussi efficaces que les anciens, mais qui entraînent moitié moins de troubles digestifs graves.

  • Source : Congrès de l’Association dentaire française, 26-29 novembre 2003

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