Neuf tests de détection des OGM ont été validés par l’Union européenne

22 février 2000

Le lobby des fabricants de semences vient de subir un sérieux revers. Le Centre conjoint de Recherche de l’Union européenne vient en effet de valider neuf tests pour détecter les produits contenant au moins 1% d’organismes génétiquement modifiés (OGM). Sur 22 candidats provenant d’Europe et d’Amérique du Nord, seuls ceux-là ont obtenu 100% de résultats exacts. Depuis des années, ces entreprises font pression pour que la mention des OGM ne soit pas obligatoire. Leur principal argument tenait à l’impossibilité (sic) d’assurer la traçabilité des semences et autres organismes qui en contiennent. A ce jour, les OGM concernent essentiellement les semences de soja, de maïs et de blé. Toutefois, dans certains pays d’autres légumes sont ainsi traités. L’objectif est d’améliorer leur durée de conservation à défaut de leur saveur. C’est en particulier le cas des tomates, surtout celles entrant dans la composition de certaines sauces préparées. L’homologation de ces tests est un réel progrès. Elle donnera aux pouvoirs publics les moyens d’exercer leur responsabilité et, aux consommateurs, la possibilité d’asseoir leur décision d’achat sur des bases de certitude. Les OGM sont rejetés par certains dans la mesure où ils sont soupçonnés d’entraîner des risques accrus pour le consommateur. Risque de résistance à certains antibiotiques mais également risque d’allergies croisées chez des personnes sensibilisées.

  • Source : Circulation, 20 avril 1999

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