











Le lobby des fabricants de semences vient de subir un sérieux revers. Le Centre conjoint de Recherche de lUnion européenne vient en effet de valider neuf tests pour détecter les produits contenant au moins 1% dorganismes génétiquement modifiés (OGM). Sur 22 candidats provenant dEurope et dAmérique du Nord, seuls ceux-là ont obtenu 100% de résultats exacts. Depuis des années, ces entreprises font pression pour que la mention des OGM ne soit pas obligatoire. Leur principal argument tenait à limpossibilité (sic) dassurer la traçabilité des semences et autres organismes qui en contiennent. A ce jour, les OGM concernent essentiellement les semences de soja, de maïs et de blé. Toutefois, dans certains pays dautres légumes sont ainsi traités. Lobjectif est daméliorer leur durée de conservation à défaut de leur saveur. Cest en particulier le cas des tomates, surtout celles entrant dans la composition de certaines sauces préparées. Lhomologation de ces tests est un réel progrès. Elle donnera aux pouvoirs publics les moyens dexercer leur responsabilité et, aux consommateurs, la possibilité dasseoir leur décision dachat sur des bases de certitude. Les OGM sont rejetés par certains dans la mesure où ils sont soupçonnés dentraîner des risques accrus pour le consommateur. Risque de résistance à certains antibiotiques mais également risque dallergies croisées chez des personnes sensibilisées.
Source : Circulation, 20 avril 1999
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