











Si nos cellules ne meurent pas à chaque fois qu’elles se divisent, c’est justement grâce à ces morceaux d’ADN situés aux extrémités de chaque chromosome. A chaque division cellulaire, les télomères raccourcissent, mais l’information génétique présente sur les chromosomes reste intacte. Or, de l’état de ces derniers dépend celui de nos cellules… et leur durée de vie.
C’est là qu’intervient la télomérase, l’enzyme qui reconstruit partiellement les télomères après chaque division. Si elle est très active, les télomères ne raccourcissent pas du tout. Les chromosomes ne sont alors jamais dégradés, la cellule ne vieillit pas et devient « immortelle »… La mauvaise nouvelle est que cette cellule-là … est une cellule cancéreuse. Si au contraire la télomérase est défectueuse, les chromosomes sont très vite endommagés et les cellules meurent (trop) rapidement.
Télomères et télomérase constituent donc des cibles de choix dans le traitement des cancers. Si l’on peut inhiber la télomérase, on peut tuer les cellules cancéreuses. Leur contrôle est également essentiel dans des maladies où, à l’inverse, la télomérase a besoin d’être activée.
Source : Nobelprize.org, octobre 2009
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