











La Caisse nationale d’Assurance Maladie (CNAMTS) s’inquiète de la forte proportion d’arrêt des traitements en orthopédie dento-faciale. Un sur six ne serait pas mené à son terme, et 90% des cas, le patient est à l’origine de l’abandon.
Ces arrêts ne sont bien sûr pas sans conséquences. Des craquements ou des douleurs au niveau de l’articulation de la mâchoire peuvent ainsi apparaître. Sans compter que les dents risquent de reprendre leur position initiale, annulant ainsi tout le travail effectué, souvent péniblement et toujours à grands frais !
Ces abandons interviennent le plus souvent durant les deux premiers semestres de traitement. Ils sont davantage le fait des garçons, qui évoquent notamment l’aspect contraignant et/ou douloureux des appareils. Le coût du traitement est également cité dans 25% des cas comme une raison majeure de l’arrêt. Dans un cas sur dix toutefois, la décision émane du praticien. Les raisons invoquées ? Le manque d’observance de l’enfant, qui ne porte pas régulièrement son appareil ou ne respecte pas le rythme des rendez-vous. Mais aussi parfois, on a peine à le croire, le manque d’hygiène des jeunes malades !
Pour tenter d’enrayer cette spirale, la CNAMTS publiera à partir du 15 septembre, une information destinée aux patients via sa lettre L’assurance maladie en pratique. Plus de 12 millions d’exemplaires seront ainsi envoyés avec le relevé de remboursement des soins. Bonne et attentive lecture…
Source : CNAMTS, 1er août 203
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