











Dans un communiqué, l’Académie nationale de médecine s’inquiète des conséquences possibles de la loi – du 4 mars 2002 – reconnaissant les titres d’ostéopathe ou de chiropracteur. Une loi qui vise à nous aligner sur les règles européennes en la matière.
Elle souligne notamment, “que les méthodes à visée diagnostique et thérapeutique prônées par l’ostéopathie s’appuient, comme beaucoup d’autres d’ailleurs, sur des a priori conceptuels dénués de tout fondement scientifique.”
“L’Académie sait très bien que ces méthodes sont, depuis toujours, pratiquées. Mais elle ne saurait les cautionner. ” poursuit le texte officiel. Elle rappelle par ailleurs que de nombreuses facultés de Médecine dispensent en troisième cycle un enseignement des pratiques manuelles.
Des pratiques validées, en général dans le cadre de la rééducation fonctionnelle et qui ont ” fait l’objet d’une évaluation et reposent sur une formation préalable rigoureuse, fondamentale et clinique. L’Académie se déclare très préoccupée par le contenu des décrets qui pourraient être pris en application de la loi. “
Source : Académie nationale de Médecine, 2 avril 2004
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