Ostéoporose : préserver la qualité de vie

22 octobre 2003

L’ostéoporose affecte une femme sur trois entre 60 et 70 ans. Et plus de deux sur trois au-delà de 80 ans. A l’échelle mondiale, cette « épidémie silencieuse » affecterait environ 200 millions de femmes dont la qualité de vie est gravement altérée.

« La qualité de vie », c’était justement le thème de la Journée mondiale de l’Ostéoporose, qui s’est tenue ce lundi. L’occasion pour les organisateurs, d’insister sur la prévention des fractures vertébrales et de la hanche, si caractéristiques de l’ostéoporose et très invalidantes voire parfois mortelles pour celles qui touchent la hanche. L’occasion aussi de placer dans de nombreux pays, les professionnels de santé au coeur du dispositif d’information et de prévention.

Véritable fléau mondial, l’ostéoporose n’est pourtant pas une fatalité. La riposte ? Elle doit s’organiser dès l’enfance par une bonne hygiène de vie, des apports en calcium et en vitamine D suffisants pour assurer un capital osseux optimal. Dès l’enfance donc, mais aussi et plus que jamais à la ménopause, période à partir de laquelle la perte osseuse peut atteindre 3% par an !

L’amélioration de la qualité de vie reste également l’objectif de l’association Femmes pour Toujours qui organise ce matin une conférence à Caen. Le thème : l’ostéoporose n’est plus une fatalité. Pour en savoir davantage sur ce sujet, rendez-vous sur son site internet à l’adresse www.femsante.com

  • Source : Neurology Journal, 23 septembre 2003

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