











Le phénomène, plus ou moins marqué selon les nations, se poursuit: depuis le début du XXème siècle la population française ne cesse de vieillir. Les hommes et les femmes de 60 ans et plus étaient chez nous 12,7 % en 1901; ils représentent aujourdhui 20,3 % des 58,7 millions de métropolitains. Selon les experts, la proportion des sexagénaires devrait atteindre 26,8 % en 2020. La durée de vie de lespèce humaine semble effectivement sallonger et les progrès de lhygiène, de la nutrition et de la santé concourent à cette évolution « inéluctable ».
A chacun de faire en sorte que ces années soient bonnes à vivre. Ceci passe tout spécialement par un contrôle des risques vitaux que font courir les maladies cardio-vasculaires, lhypertension, le diabète ou lostéoporose. Car ainsi que le souligne la Lettre mensuelle de lannée gérontologique , « si la mortalité des plus jeunes et des plus âgées baisse, celle des adultes demeure encore très élevée. En 1994 près dun quart des décès sont survenus avant 65 ans ». Plus de 45.000 ont été provoqués par les cancers dus au tabac et à lalcool, 26.000 ont été attribués à des morts violentes, 10.000 à des maladies digestives ou mentales dorigine alcoolique et 18.000 aux maladies cardio-vasculaires.
Source : La Lettre mensuelle de lannée gérontologique N° 80, 12-97
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