Parkinson : c’est l’entourage qui trinque !

14 mai 2001

Faute de soutien social, les conjoints de patients frappés par la maladie de Parkinson voient leurs conditions de vie gravement altérées…
L’étude Compas 2001, réalisée en partenariat avec les laboratoires Novartis et l’association de patients France Parkinson, montre du doigt cette évidence… officiellement négligée. En s’appuyant sur un questionnaire, il s’agissait de mesurer les contraintes subies par le conjoint d’un parkinsonien. Et d’en évaluer le retentissement sur le couple. Les résultats de ce travail sont édifiants…

Sur 1000 réponses, 541 ont déjà fait l’objet d’une analyse. Ce premier « dépouillement » révèle une réelle dégradation de la qualité de vie des conjoints de malades. Ces derniers sont en effet indispensables à la prise en charge des malades. A tel point qu’ils leur consacrent en moyenne 8 heures par jour !

Il y a plus grave. Dans 48% des cas, le conjoint est seul pour s’occuper de « son » malade. Conséquence : un conjoint sur cinq n’a plus aucune activité sociale ni de loisir !

Thierry Hergueta est psychologue à l’hôpital de la Salpetrière, à Paris. Selon lui, « l’isolement du patient entraîne une tendance à l’isolement du conjoint ». Un triste constat qui met en lumière les graves lacunes qui subsistent dans la prise en charge des personnes souffrant de la maladie de Parkinson…

  • Source : Panorama du Médecin, le 19 avril 2001

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