Parkinson : une nouvelle clé ?

23 janvier 2001

L’alpha-synucléine est une bien mystérieuse protéine. Et elle pourrait jouer une part déterminante dans l’apparition de la Maladie de Parkinson.
Voire dans d’autres affections neurologiques. Une équipe américaine vient de mettre en lumière son rôle potentiel, aussi bien dans les formes héréditaires que non-héréditaires du Parkinson. Robert Nussbaum et ses collègues, aux Instituts nationaux de la Santé, ont mené leurs recherches sur la souris et chez l’homme, démontrant que l’activité de cette protéine était génétiquement programmée.

Même les formes les plus communes de la maladie, celles qui ne sont pas considérées comme héréditaires, seraient ainsi gouvernées par l’expression de certains gènes. Aussi bien chez la souris que chez l’homme, les auteurs sont parvenus à identifier des zones génomiques qui représenteraient une composante majeure de l’apparition et du développement de la maladie.

Ils ont également montré que l’ablation de ces zones était susceptible d’influer sur le fonctionnement de l’alpha-synucléine. Encore limités à la recherche fondamentale, ces travaux ouvrent pourtant des espoirs nouveaux. En particulier, ils confortent l’espoir d’un gène médicament…

  • Source : British Medical Journal, 13 janvier 2001

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