











Les accouchements par césarienne concernent seulement 1% des femmes en Afrique sub-saharienne ! Dans les pays développés, cette proportion atteint 10% !
Or si les césariennes sont aussi peu pratiquées dans cette région du monde, c’est en grande partie à cause du manque de structures spécialisées. Par voie de conséquence, les taux de mortalité infantile et maternelle sont anormalement élevés.
A Dakar, Alexandre Dumont et son équipe ont analysé 11 études qui, entre 1970 et 2000, ont porté sur les causes à l’origine des accouchements par césarienne. Ainsi ont-ils identifié cinq complications qui, dans la plupart des cas, justifient l’intervention : grossesse prolongée, décollement placentaire, complications dues à l’hypertension de la mère – éclampsie – et l’insertion du placenta sur le col de l’utérus, ce que les spécialistes appellent un placenta praevia.
Pour les auteurs, le taux naturel de césariennes dans cette région du monde devrait être de l’ordre de 5%. Or c’est le manque de moyens alloués à la santé en général, et aux services de maternité en particulier, qui ne permet pas de développer cette technique opératoire. Elle pourrait pourtant sauver, chaque année, des dizaines de milliers de vies !
Source : The Lancet 18 octobre 2001
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