Pas de sur-risque cardiovasculaire pour les AINS

03 août 2005

Suspectés d’être à l’origine de complications cardio-vasculaires, les anti-inflammatoires non-stéroïdiens (AINS) sont finalement “blanchis” par le groupe européen de pharmacovigilance. Lequel avait entamé une étude approfondie dès avril 2005.

D’après l’Agence française de Sécurité sanitaire des Produits de Santé (AFSSaPS) qui participe à ce travail, “les résultats de cette évaluation ne remettent pas en cause l’intérêt thérapeutique des AINS. A ce stade, l’examen des données disponibles n’a pas mis en évidence de sur-risque cardio-vasculaire (infarctus du myocarde, accident vasculaire cérébral) avec les anti-inflammatoires non-stéroïdiens classiques.” Sont concernées par cet avis toutes les spécialités basées sur les molécules suivantes : diclofenac, etodolac, ibuprofene, indometacine, ketoprofene, meloxicam, nabumetone, naproxene et nimesulide.

L’AFSSaPS rappelle également que “leur utilisation doit intervenir dans le respect de leurs indications et précautions d’emploi“. Une précision d’autant plus importante qu’en France de nombreux AINS sont désormais accessibles sans prescription médicale. L’Agence européenne du médicament (EMEA) poursuit toutefois l’évaluation de cette classe thérapeutique. Elle examine actuellement “les données de tolérance digestive et cutanée dont les résultats feront l’objet d’une information ultérieure“.

  • Source : AFSSaPS, 2 août 2005

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