Passer en douceur de la contraception au THS…

24 avril 2003

Chaque femme a un rendez-vous incontournable à l’approche de la cinquantaine : sa ménopause. A ce moment, nombreuses sont celles qui passent d’une contraception hormonale – la pilule – à un traitement hormonal de la ménopause, un THS.

Lequel permet de réduire les bouffées de chaleur, les troubles du sommeil, de la libido, la sécheresse de la peau… et de prévenir la perte osseuse. Selon les recommandations officielles, la décision de prendre un THS ne doit cependant pas être systématique. Chaque femme doit la discuter avec son médecin traitant.

Reste que prendre un traitement tous les jours, c’est astreignant… Surtout quand il n’est pas destiné à traiter une maladie – être ménopausée, ce n’est pas être malade – mais simplement à prévenir des problèmes de santé ou de qualité de vie. Très logiquement, le mode d’administration de certains THS est donc « calqué » sur celui de la contraception : 3 semaines de traitement suivies d’une semaine de pause dans certains cas. Et dans d’autres, un traitement continu. Certains fabricants poussent même la similitude jusqu’à reproduire, pratiquement, une plaquette contraceptive pour leurs conditionnements ! L’autre idée, c’est aussi de garder l’un des composants que l’on trouvait dans sa contraception orale en passant sous THS. C’est le cas d’un nouveau THS dont le progestatif, le gestodène, est le même que celui utilisé dans certaines pilules.

Même composant, même plaquette, l’idée n’est pas sotte, loin de là. Le THS sera en effet d’autant mieux accepté qu’il imitera la contraception dont la femme avait l’habitude. En glissant insensiblement de la contraception au THS c’est plus facile. Pourquoi donc se compliquer la vie ?

  • Source : OMS, 23 avril 2003

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