Pauvres, séropositifs et… montrés du doigt !

01 octobre 2007

Aux Etats-Unis, nombreux sont les patients infectés par le VIH qui se sentent stigmatisés… par leur médecin. Une nouvelle étude menée à Los Angeles révèle en fait que ce sentiment, réel ou imaginaire, freine même certains malades dans leur visite chez le praticien. Leur point commun : des revenus faibles.

Plus qu’une attitude de rejet de la part des médecins américains, ce sont plutôt le statut socio-économique et l’environnement social auxquels appartiennent les patients, qui seraient à l’origine de leur sentiment de stigmatisation.

Six malades ayant déclaré souffrir d’un rejet sur dix, disposent en effet de faibles revenus et ne bénéficient pas d’une vraie couverture sociale… Ce qui rappelons-le, est le cas de plus de 40 millions de citoyens américains. L’étude dirigée par le Pr Janni J. Kinsler (Université de Californie) a inclus 223 séropositifs au VIH résidant à Los Angeles. Tous ont répondu à un questionnaire concernant leurs rapports avec leur médecin traitant.

Résultat, 26% ont déclaré ressentir une forme de rejet ou de stigmatisation. Parmi ces derniers, 58% ont affirmé avoir un accès limité aux services médicaux ! Ce qui n’est pas vraiment étonnant. Aux Etats-Unis en effet, il n’existe pas « d’assurance santé pour tous ». Pour se soigner convenablement, mieux vaut donc être riche à défaut d’être bien portant.

  • Source : AIDS Patient Care

Destination Santé
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