











Si la vie des patients âgés peut être sauvée au cours dune hospitalisation, leur autonomie en subit les conséquences. Pour un patient âgé sur trois quittant lhôpital se lever, faire sa toilette, shabiller sont autant dactions qui renvoient à la dépendance.
Lhospitalisation de ces patients vise en tout premier lieu à traiter une affection, à soulager un trouble voire à sauver une vie. Au-delà de ces buts premiers, les équipes soignantes doivent aussi sattacher à maintenir les capacités physiques et mentales de leurs malades. Une équipe de San Francisco vient de montrer quen la matière, les chiffres reflètent une réalité tout autre. Kenneth Covinsky, de luniversité de Californie, estime à plus dun tiers la proportion des personnes âgées hospitalisées qui rentrent à leur domicile en ne disposant plus que dune autonomie restreinte. Parmi ces dernières, un patient sur deux a plus de 85 ans.
Ce phénomène gonfle les effectifs de retraités admis en institution. La perte dautonomie augmente logiquement la probabilité dune institutionnalisation, avec pour corollaire des coûts plus élevés pour lindividu ou son entourage, mais aussi pour la société. Covinsky souhaite ainsi que dautres études soient lancées sur ce sujet, notamment pour déterminer les mesures susceptibles de permettre aux aînés de préserver leur autonomie, même après hospitalisation.
Source : The American Geriatric Society, 3 avril 2003
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