Perte de la libido au masculin : consultez !
14 mai 2021
Le désir sexuel se caractérise par sa grande variabilité ! Chez l’homme – comme chez la femme d’ailleurs - une baisse de cette libido peut être liée à de nombreuses raisons. Qu’elles soient psychologiques, hormonales, associées à la prise de certains médicaments ou à une maladie.
Comme le rappelle l’association française d’Urologie (Urofrance), « on reconnaît dans le désir sexuel, d’une part, une composante biologique et, d’autre part, une composante psychoaffective venant moduler la composante biologique de manière stimulante ou inhibitrice ».
Chez l’homme, l’une des raisons peut ainsi être hormonale. Et pour cause, sur le plan physiologique, la testostérone stimule le désir sexuel. Un hypogonadisme – caractérisé par un déficit en testostérone – peut donc s’accompagner d’un désir sexuel « très bas », comme le dit UroFrance. Ce taux de testostérone se vérifie à travers une prise de sang. De la même façon, cette perte de désir peut aussi être liée à un déficit androgénique lié à l’âge, plus connu sous le nom d’andropause.
Le stress, un ennemi
Certaines affections chroniques potentiellement sous-jacentes doivent aussi être éliminées. C’est le cas d’un diabète insulinodépendant, d’une sclérose en plaques ou d’une insuffisance rénale chronique. Toutes peuvent altérer la libido, au même titre bien sûr qu’une dépression. Sachez aussi que des médicaments peuvent être en cause, à l’image notamment des antidépresseurs inhibiteurs sélectifs de recapture de la sérotonine (IRSS) et des neuroleptiques.
Enfin, la baisse ou la perte de la libido s’explique aussi par des raisons psychologiques et/ou circonstancielles. D’une manière générale, un stress, qu’il soit personnel ou professionnel constitue un ennemi d’une sexualité épanouie. Alors surtout, à la moindre question, interrogez votre médecin traitant. Il saura vous orienter, le cas échéant. C’est d’autant plus important que 12,5% à 28% des hommes souffriraient d’une baisse du désir sexuel « de manière occasionnelle, périodique ou fréquente ». Et 1,3% à 3,9% des hommes de manière fréquente…
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Source : Association française d’Urologie, site consulté le 4 mai 2021
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Ecrit par : David Picot – Edité par : Emmanuel Ducreuzet