Phytothérapie: le cresson, avec modération
31 août 2012
Le cresson de fontaine est une plante pérenne à la tige ascendante et anguleuse. Il est aujourd’hui répandu dans le monde entier, et se développe de préférence près des ruisseaux et des sources. En plaine comme en montagne. Il est particulièrement utilisé en phytothérapie mais aussi dans de nombreux plats. A consommer avec modération toutefois…
En phytothérapie, le cresson est essentiellement utilisé en infusions : une à deux cuillères à soupe de plante coupée par tasse d’eau, à raison de trois tasses par jour. Elle augmenterait ainsi l’appétence, et soulagerait les troubles digestifs et vésiculaires.
Riches en vitamines A, C et E, les tiges fraîches du cresson présentent une saveur piquante et relevée. Elles sont appréciées en cuisine pour préparer des accompagnements, ou en salades. Les feuilles permettent également de préparer de délicieux potages, des sauces, ou simplement de décorer certains plats.
Ne consommez pas de cresson sauvage
Attention toutefois : qu’il soit frais ou sec, le cresson doit être consommé avec modération. En cas d’excès, il peut en effet s’avérer irritant pour les intestins ou la vessie. Enfin soyez vigilant sur son origine. Ne consommez pas de cresson sauvage mais uniquement du cresson de culture. S’il n’est pas cultivé dans des conditions rigoureuses en effet, le cresson peut être contaminé par fasciola hepatica, un parasite hébergé par les ovins et les bovins. Celui-ci est à l’origine de la distomatose hépatique ou douve du foie, une zoonose qui est considérée comme ré-émergente.
A noter que la phytothérapie est utilisée en médecine traditionnelle depuis des siècles. Son efficacité et son innocuité restent toujours discutées. Et pour cause, comme l’explique l’Organisation mondiale de la Santé dans un rapport de 1998, « un nombre relativement petit d’espèces de plantes ont été étudiées pour d’éventuelles applications médicales ». Cet article s’inscrit naturellement dans cette démarche.