Pourquoi certains se souviennent de leurs rêves et d’autres non ?

19 février 2025

Pourquoi certaines personnes se remémorent leurs rêves avec une précision surprenante, tandis que d'autres n'en gardent aucun souvenir ? Une étude publiée dans Communications Psychology, lève le voile sur un phénomène qui intrigue depuis longtemps.

Certaines personnes se réveillent et peuvent raconter avec précision les histoires qu’ils ont vécu en songe durant la nuit. Mais pour d’autres, se souvenir des rêves est beaucoup plus difficile. Si cette situation parle à chacun d’entre nous, la science, elle, peine à trouver une explication.

Des chercheurs de l’IMT School for Advanced Studies de Lucques en Italie, ont donc tenté d’explorer les facteurs qui influencent ce que l’on appelle la « réminiscence des rêves ». Ainsi ont-ils suivi plus de 200 personnes âgées de 18 à 70 ans pendant 15 jours. Équipés d’enregistreurs vocaux, les participants devaient, chaque jour, juste après le réveil, relater les expériences qu’il avait vécues pendant leur sommeil. Ils devaient indiquer s’ils se souvenaient d’avoir rêvé ou non, s’ils avaient l’impression d’avoir rêvé sans s’en souvenir…
Au début et à la fin de la période d’enregistrement des rêves, les participants ont été soumis à des tests psychologiques et à des questionnaires mesurant divers facteurs, allant des niveaux d’anxiété, à leur propension à rêver durant la journée…

Quels facteurs favorisent le souvenir des rêves ?

Les scientifiques ont alors observé que le fait de se remémorer ses songes était influencé par de multiples facteurs :

  • les personnes pour qui les rêves sont importants ont une meilleure capacité à s’en souvenir ;
  • Une tendance à la rêverie éveillée favorise également la mémorisation ;
  • L’âge joue aussi un rôle significatif : les jeunes participants se rappellent davantage de leurs rêves. Tandis que les personnes plus âgées ont souvent fait des « rêves blancs » c’est-à-dire une sensation d’avoir rêvé sans se souvenir des détails ;
  • Enfin, aussi surprenant que cela puisse paraître, les variations saisonnières comptent : le rappel des rêves est en effet moins fréquent en hiver qu’au printemps. Voilà qui suggère l’influence potentielle de facteurs environnementaux.

Pour le Pr Giulio Bernardi, auteur principal de l’étude, « le rappel des rêves n’est donc pas le fruit du hasard mais résulte d’une interaction complexe entre attitudes personnelles, traits cognitifs et dynamiques du sommeil. »

  • Source : Communications Psychology

  • Ecrit par : Vincent Roche – Edité par : Emmanuel Ducreuzet

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