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Les personnes qui ne font pas leur lit sont souvent perçues comme négligées. Et si elles prenaient tout simplement soin de leur santé ? Car en réalité, ne pas faire son lit tous les matins pourrait aider à réduire les symptômes d’asthme et d’allergie en limitant la présence d’acariens.
Les acariens sont des arachnides – de la même famille que les araignées, donc – invisibles à l’œil nu. « Ils élisent domicile dans tous les éléments rembourrés capables de retenir la poussière », nous explique Aurélien Riodel, Conseiller Médical en Environnement Intérieur au CHU d’Angers. Les matelas et les sommiers sont donc des environnements privilégiés pour ces petites bêtes. Elles peuvent ainsi se nourrir de peaux mortes, de poils humains, etc. mais aussi s’y reproduire, « les acariens prolifèrent en effet entre 15°C et 25°C. »
Mais alors, pourquoi ne pas faire son lit au lever ? « Les acariens aiment l’humidité », commente Aurélien Riodel. « Faire son lit immédiatement après le réveil emprisonne sous la couette la chaleur et l’humidité résiduelles du sommeil (dues à la transpiration, notamment). Cela peut créer un environnement plus propice à la croissance des acariens. »
Pour éviter d’en arriver là, ne faites pas votre lit immédiatement. « Aérer votre chambre avant de faire le lit peut être une bonne pratique, au moins 15 minutes, idéalement le matin (après la phase de sommeil) et le soir (avant la phase suivante). Cela permet de renouveler l’air et de réduire l’humidité. Assurez-vous également de laver régulièrement les draps et la literie à haute température, car cela peut aider à réduire les populations d’acariens. »
Autres conseils : maintenez la température de votre logement entre 18 et 19°C. Éliminez les tapis, moquettes et revêtements végétaux (jonc de mer…) au profit de sols durs (parquets, carrelage, PVC) facilement nettoyables.
Enfin, « des tests rapides de détection d’acariens (Acari test) existent », complète Romain Habeau du service de pneumologie au CHU de Nantes. « De faible coût, ils peuvent être utilisés directement par les particuliers pour contrôler leur exposition au domicile ».
Source : Interview d’Aurélien Riodel, Conseiller Médical en Environnement Intérieur au CHU d’Angers
Ecrit par : Vincent Roche – Edité par : Emmanuel Ducreuzet
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