











Chez le diabétique tout au moins, le pontage est la meilleure protection possible contre la mort subite par infarctus du myocarde. Introduit aux Etats-Unis à la fin des années 70, il sest rapidement imposé comme référence pour « revasculariser » un muscle cardiaque menacé par lobstruction ou le rétrécissement des artères coronaires. Dintroduction plus récente, langioplastie des coronaires fait appel à une fine tubulure dotée dun ballon miniature utilisé pour rétablir lapprovisionnement en sang et en oxygène.
Dabord complémentaires, les deux techniques ont fini par devenir concurrentes. A la demande de lInstitut national américain des maladies cardio-vasculaires, une évaluation a été lancée pour déterminer la fiabilité à long terme de langioplastie. Elle a pris en compte plus de 3.600 patients opérés dans 18 établissements.
La mortalité globale à cinq ans est ressortie à 20% pour les diabétiques, contre 8% pour les autres patients et la technique du pontage sest avérée dune efficacité supérieure chez les diabétiques. Chez les malades tout-venant, la mortalité à 5 ans sest établie à 7% après pontage, contre 8% après angioplastie. Une différence peu significative. Chez les diabétiques en revanche, les chiffres ont été de 18% et 25% respectivement.
Deux conclusions simposent: dune part le diabète est confirmé dans son rôle de facteur aggravant de linsuffisance coronaire et, dautre part, la « vieille » technique du pontage a encore de beaux jours devant elle La « vieille » technique du pontage a encore de beaux jours devant elle
Source : The Journal of Clinical Endocrinology and Metabolism, 03/08/98
Recevez chaque jour par e-mail les dernières actualités santé.