Prise en charge de l’AVC : les Français inégaux

29 septembre 2003

L’accident vasculaire cérébral (AVC) ne menace pas que les personnes âgées. Sur les 120 à 125 000 cas recensés chaque année en France, 10 à 15 000 concernent des sujets jeunes, aux alentours de la quarantaine. Ils sont le plus souvent en activité, mariés, avec des enfants en bas âge.

De retour à la maison, ces malades devront affronter une dure réalité : celle du handicap au quotidien. A la rééducation s’ajouteront éventuellement les séances d’orthophonie, les soins médicaux ; le domicile devra être aménagé, il faudra sans doute une aide ménagère…

Toutes ces mesures coûtent cher. Par ailleurs les Français, selon qu’ils sont salariés ou indépendants, ne bénéficient pas d’une prise en charge équivalente. Car il existe des failles dans notre système d’assurances. Ainsi se pose la question de savoir dans quelles conditions une éventuelle reprise du travail pourra intervenir : adaptation du poste, travail à mi-temps ou dossier COTOREP pour obtenir le statut de travailleur handicapé… Enfin pour le conjoint aussi, la vie change ! De nouvelles responsabilités lui incombent désormais : les enfants, les traites à payer… et bien souvent il faudra se résoudre à ne travailler qu’à mi-temps pour soutenir son malade.

Une telle situation peut avoir de graves conséquences pour le couple. Ne serait-ce que sur le plan économique. Tout doit donc être fait pour éviter une telle tragédie, et donc la prévenir. Pour le cerveau, le grand responsable d’une attaque, c’est l’hypertension artérielle. Alors si vous avez trop de tension, traitez-vous sérieusement. Il existe plus de 300 médicaments contre la tension. Mais attention, ils n’agissent pas tous de la même façon et certains sont plus adaptés que d’autres. Abaisser la tension permet d’épargner des vies. Le choix du médicament est vital pour protéger le cerveau, et lorsque votre médecin choisit un traitement, suivez scrupuleusement ses indications.

Aller à la barre d’outils