Prostate: la chirurgie, en second recours seulement

28 mars 2000

La chirurgie ne doit être proposée qu’aux malades « ayant une HBP (hypertrophie bénigne de la prostate) compliquée ou invalidante qui n’a pu être améliorée par le traitement médical. » Alors que la France figure parmi les pays les plus interventionnistes en la matière , des médecins sans cesse plus nombreux se prononcent pour un abord médical mieux codifié de la maladie. Le Dr Georges Képénékian, de l’hôpital Saint Luc Saint Joseph à Lyon, souligne ainsi les changements survenus depuis quelques années dans le traitement de cette affection, caractérisée par une augmentation du volume de la prostate avec l’âge et qui atteint la majorité des hommes après la cinquantaine.

Autrefois, la seule solution vraiment efficace était la chirurgie. Or les risques n’en sont jamais nuls. Par ailleurs, elle présente un certain nombre d’effets secondaires parmi lesquels un retentissement parfois important sur la fonction sexuelle. Des traitements médicaux, sans intervention chirurgicale, existent depuis longtemps. Depuis deux à trois ans maintenant ils sont mieux évalués, en termes d’efficacité et d’innocuité. Ils sont maintenant plus souvent proposés « en cas de signes fonctionnels qui gênent le malade et qui, en l’absence de complications, ne justifient pas un traitement chirurgical . »

  • Source : Etude Thalès, 1999

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