Psycho : le stress et la dépression doublent le risque d’AVC

29 octobre 2025

L'accident vasculaire cérébral frappe le plus souvent sans prévenir. Mais ce que beaucoup ignorent, c'est le rôle crucial que joue notre santé mentale dans la survenue de l’AVC : environ 1 cas sur 6 est directement lié à l’état psychologique de la victime. On vous explique pourquoi.

Un AVC se produit lorsque l’irrigation sanguine d’une partie de votre cerveau est interrompue, soit par un caillot qui bloque une artère (AVC ischémique), soit par la rupture d’un vaisseau sanguin provoquant une hémorragie cérébrale (AVC hémorragique). Cette interruption prive les cellules cérébrales d’oxygène et de nutriments, causant leur mort rapide.

Pourtant l’accident vasculaire cérébral n’est pas une fatalité. Il peut être prévenu, notamment en agissant sur notre santé mentale.

Le stress et la dépression : des facteurs de risque sous-estimés

Les chiffres sont éloquents : la dépression et le stress chronique multiplient par deux le risque d’AVC ou d’accident ischémique transitoire (AIT), particulièrement chez les adultes d’âge moyen et les personnes âgées, selon la World Stroke Organisation, organisation mondiale dédiée aux AVC.

L’explication est à la fois biologique et comportementale. Lorsque nous sommes stressés, notre corps libère des hormones (cortisol et adrénaline) qui, sur une courte période, peuvent nous aider à réagir face au danger. Mais lorsque le stress devient chronique, ces hormones deviennent nocives pour notre système cardiovasculaire. Un stress persistant favorise le durcissement des artères (lié à l’athérosclérose), un facteur majeur de risque d’AVC.

La dépression, quant à elle, est associée à l’hypertension artérielle et à la fibrillation auriculaire (un rythme cardiaque irrégulier) – deux conditions qui augmentent considérablement le risque d’accident vasculaire cérébrale

Certaines études suggèrent également que la dépression peut favoriser la coagulation du sang, augmentant ainsi le risque de formation de caillots susceptibles de provoquer un AVC.

Comment protéger votre cerveau ?

Une personne sur quatre risque de subir un AVC au cours de sa vie. Ce chiffre peut sembler alarmant, mais ce n’est pas une fatalité. Avec quelques mesures simples, il est possible de prévenir de nombreux cas :

  • prenez soin de votre santé mentale. N’hésitez pas à consulter un professionnel si vous souffrez de dépression ou de stress chronique. Des thérapies ou des médicaments adaptés peuvent faire une réelle différence ;
  • pratiquez une activité physique régulière. Non seulement elle réduit le risque d’AVC, mais elle s’avère aussi efficace que certains antidépresseurs pour les dépressions légères à modérées.
  • surveillez vos autres facteurs de risque. Une alimentation équilibrée, l’arrêt du tabac, une consommation modérée d’alcool et le contrôle de votre tension artérielle sont essentiels.
  • Source : Organisation mondiale de l’AVC (World stroke organization)

  • Ecrit par : Vincent Roche – Edité par : Emmanuel Ducreuzet

Destination Santé
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