Quand la bagnole est une drogue…

10 mai 2000

Le Bureau de Vérification de la Publicité (BVP) et le Syndicat national de l’Industrie pharmaceutique (SNIP) stigmatisent le comportement des publicitaires qui utilisent le médicament comme « accroche » commerciale. Spécialement visés, les commerciaux du secteur automobile.

Telle marque utilise une ordonnance prescrivant des tranquillisants et des fortifiants. Une grande société de location se compare à un tranquillisant. Bien sûr enfin, chacun a présent à l’esprit la Cliothérapie de Renault!

Bref, les responsables professionnels mettent le holà. Ils rappellent que le médicament n’est pas un produit de grande consommation. Et pour notre part, soulignons à quel point son association à l’automobile est dangereuse. Selon les statistiques, plus de 30% des morts sur la route seraient dues à la conduite sous l’empire d’une substance psychoactive. L’alcool bien sûr. Mais aussi, très souvent, des médicaments! Une grande société de location se compare à un tranquillisant. Bien sûr, chacun a présent à l’esprit la Cliothérapie de Renault!

  • Source : Les Nouvelles pharmaceutiques, n°194, 28 avril 2000

Aller à la barre d’outils