Quand la météo prévoit des… AVC !

19 juillet 2002

Le risque d’accident vasculaire cérébral (AVC) est-il plus important par temps frais ? Cette question déconcertante, qui fait l’objet de rumeurs diverses mais récurrentes, mérite une réponse ferme : il n’existe aucune relation entre les conditions climatiques et le risque d’AVC… C’est en tout cas l’avis du Dr Michael Hill et de ses collègues, de l’Université de Calgary au Canada. Ils se sont penchés sur ce prétendu lien, évoqué lors d’études antérieures. Entre 1996 et 2000, ils ont ainsi répertorié tous les cas d’AVC survenus dans la province d’Alberta, dont Calgary est la capitale.

Le choix porté sur cette province de l’ouest canadien n’est pas anodin. Celle-ci est en effet le siège d’un phénomène climatique très particulier, capable d’élever le mercure de dix degrés en une heure ! Tout simplement grâce au souffle d’un vent chaud, le « Chinook ».

Les auteurs ont ainsi comparé l’incidence des AVC à différentes périodes, et en fonction de critères tels que la température, le taux d’humidité de l’air ou hygrométrie, la pression barométrique et la vitesse du vent. Pour en arriver à une conclusion limpide qu’il n’est pas inutile de répéter : il n’existe aucune corrélation entre la météo et le risque d’AVC… !

  • Source : Stroke, Juillet 2002

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