Quand la musique de Noël nuit à la santé mentale

13 décembre 2023

Pour les petits comme pour les grands, la musique de Noël apparaît chargée de symboles : nostalgie, joie et insouciance en tête. Mais pour certaines personnes, « Vive le vent » ou « All I want for Christmas is you » peut littéralement taper sur le système.

Certes, la musique exerce un réel pouvoir sur nos émotions. Au point de constituer un soutien bienveillant, pour nous accompagner, nous apaiser ou au contraire nous galvaniser. Mais parfois, elle peut vraiment devenir insupportable, d’autant plus lorsqu’il s’agit d’une musique de Noël, potentiellement entêtante…

Aux Etats-Unis, pour la psychologue Linda Blair, c’est lorsque ces airs festifs sont incessants qu’ils peuvent devenir épuisants mentalement. Elle pense ainsi aux employés des magasins où les chants de Noël tournent en boucle ! Et ce, d’autant plus à mesure que la date du 25 décembre se rapproche…

Mariah Carey ou encore Tino Rossi en boucle exercerait en effet une forte charge mentale, incompatible avec toute forme de concentration… C’est bien simple, au bout d’un certain temps, « ces personnes dépensent toute leur énergie à lutter pour ne plus entendre ces chants », précise Linda Blair.

Fatigue, stress… 

Car au départ, les musiques de fêtes peuvent susciter un sentiment de nostalgie. Mais après la dixième ou la vingtième écoute d’« All I want for Christmas is you » , l’insouciance se transforme  en un sentiment d’agacement permanent susceptible de déboucher sur une fatigue chronique, voire d’accentuer un véritable état de stress ou de déprime. Les psychologues parlent alors « d’effet d’exposition ». Le cerveau sature et vous devenez désagréable.

La solution ? Varier les playlists ainsi que le volume. Ce qui passe bien sûr par le fait de sensibiliser les responsables des magasins pour lesquels les musiques de Noël apparaissent comme des incontournables de la période.

  • Source : Sky News, 31 octobre 2017 - Am J Public Health. 2005 July; 95(7): 1106–1109

  • Ecrit par : David Picot - Edité par Emmanuel Ducreuzet

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