











Accueil » Santé Publique » Quand le Tricholome équestre est mauvais cheval
Amateurs de champignons sauvages, méfiez-vous du Tricholome équestre ! Comestible, il n’en reste pas moins dangereux “en cas de consommation excessive en l’espace de quelques jours” rappelle la Direction générale de la Santé (DGS).
Dans un communiqué, elle fait référence à une étude française parue en… 2001 dans le New England Journal of Medicine. Entre 1992 et 2000, ses auteurs ont recensé douze cas de rhabdomyolyses aiguës -un trouble musculaire et biologique grave qui provoque une insuffisance rénale- dont 3 mortels. “Les cas observés ont été clairement imputés à une consommation excessive de Tricholome équestre“, explique la DGS.
Le temps de latence varie de 24 à 72 heures après le dernier repas. Les premiers signes associent une fatigabilité musculaire anormale, des douleurs musculaires prédominant au niveau des hanches et des épaules ainsi que des sueurs sans fièvre. Les troubles digestifs sont mineurs, voire absents. Ne traitez pas ces signes à la légère : les symptômes associés à une consommation de tricholomes doivent faire l’objet d’une consultation sans délai.
La DGS conseille donc aux ramasseurs individuels “de ne pas consommer ce champignon, en particulier après des troubles évoquant une intoxication même bénigne, et de consulter rapidement un médecin si des douleurs musculaires apparaissent à la suite d’une consommation de tricholomes“.
Si vous récoltez des champignons sauvages, faites le bon choix. Pour cela, cantonnez-vous aux espèces fréquentes dans votre région, parfaitement identifiées. Au besoin, emportez un livre bien illustré qui vous permettra de vérifier les caractéristiques de tout champignon dont vous ne seriez pas familier.
Source : Direction générale de la Santé, 12 octobre 2005 - Photo DGS
Recevez chaque jour par e-mail les dernières actualités santé.