











Annoncée en juillet dernier par le Premier Ministre qui clôturait ainsi les Etats Généraux de la Santé, confirmée en décembre par le Secrétaire dEtat à la Santé soucieux dapaiser le débat sur laccès au médecin gynécologue, la grande réforme des études médicales sapparente décidément à lArlésienne Ce serpent de mer aux multiples méandres vient en effet daccoucher dune nouvelle « mission détude » (justement!) de sorte que le respect du calendrier annoncé devient improbable. Si les annonces du gouvernement sont suivies deffet, un premier train de réformes devrait entrer en vigueur dès 2001. Il est naturellement difficile de croire que ce pari sera vraiment tenu! LUnion nationale des Médecins de famille, lun des syndicats de médecins généralistes, sinquiète de ce quelle ressent comme des tergiversations. Soucieux de voir la médecine générale enfin reconnue comme une spécialité à part entière et ses praticiens confirmés dans leur rôle de coordinateurs, ses responsables ont décidé den appeler à leurs malades. Ces derniers se voient ainsi proposer de signer une pétition nationale au Premier Ministre lui demandant, en quelque sorte, de veiller à ce que le grand chantier de la réforme ne soit pas abandonné. Voilà une entreprise denvergure qui aura au moins lavantage de susciter un débat national sur lévolution du système de soins
Source : Impact Quotidien n°1133
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