











Elle est due à une surproduction de mucus, le liquide visqueux produit par les bronches en réaction à une inflammation, elle-même provoquée par un virus ou une bactérie. Pour se débarrasser de « l’agresseur », l’organisme a besoin d’expulser ces mucosités. Pas étonnant dès lors, que les médecins affirment que cette toux doive être « respectée ».
Autrement dit, elle ne doit pas être stoppée ni entravée. Bien au contraire… Evitez donc, les sirops antitussifs. Pour traiter la toux grasse, il est indispensable par exemple de favoriser un drainage des sécrétions hors des voies aériennes.
Dans les cas les plus sérieux, le médecin peut ainsi ordonner le recours à la kinésithérapie respiratoire. Mais bien souvent, des traitements dits d’automédication permettent d’intervenir avant d’en arriver là. Ils diminuent la viscosité des sécrétions, et favorisent donc leur élimination naturelle par la toux dont le rôle facilite ainsi l’expectoration. Ne vous laissez pas aller à considérer ces toux grasses comme des troubles mineurs. Elles causent une gène réelle au quotidien dans la vie du tousseur et dans celle de son l’entourage.
Source : Interview Pr Gilles Jebrak (Hôpital Bichat, Paris), janvier 2010
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