Santé mentale : déjà 60 000 Français formés aux gestes de premiers secours

25 juillet 2023

Né en Australie en 2000, le secourisme en santé mentale existe en France depuis 2019. L’idée : adopter des réflexes pour aider des personnes déclarant des symptômes aigus d’ordre psychique ou psychiatrique, dans la sphère intime, professionnelle ou sur la voie publique. A ce jour, plus de 60 000 Français sont formés à ces gestes.

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Les gestes de premiers secours font référence, dans l’imaginaire collectif, à la prise en charge physique, à  la ventilation après un malaise vagal, à un geste réflexe en cas d’étouffement ou encore à la réanimation cardiaque lorsqu’un infarctus du myocarde survient.

Et si la santé mentale pouvait elle aussi bénéficier d’interventions en urgence, lorsque certaines maladies provoquent des symptômes psychotiques (dissociations, violences verbales, physiques, états de stupeur, sentiments de persécution, hallucinations…), bipolaires ou dépressifs ? Une position adoptée par le ministère en charge de la Santé et de la Prévention, pour répondre à la vulnérabilité des 13 millions de Français souffrant de troubles psychiques.

Développer des formations de Premiers Secours en Santé Mentale (PSSM), pour porter assistance à une personne en situation de détresse psychique : voilà donc ce à quoi s’est engagé le président de la République Emmanuel Macron, le 28 septembre 2021, à l’occasion des Assises de la santé mentale et de la psychiatrie.

Un objectif de 150 000 secouristes formés en 2025

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En 2021, « un objectif de 60 000 secouristes formés fin 2023 avait été fixé par le ministère chargé de la Santé. Il est d’ores et déjà atteint, avec 60 831 personnes formées au secourisme en santé mentale en France au 1er juin 2023 », souligne le ministère en charge de la Santé et de la Prévention. Objectif : atteindre les 150 000 secouristes formés en France en 2025.

Les gestes de premiers secours en santé mentale ne remplacent pas la compétence médicale. « Ce dispositif ne se substitue en rien à une prise en charge des personnes concernées par des professionnels. » Elle « favorise un recours aux soins plus précoce et contribue à lutter contre la stigmatisation des troubles psychiques par la diffusion d’une culture de la santé mentale dans la société ».

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