SAS: encore trop sous-diagnostiqué…

31 décembre 2001

En France, 4% des hommes et 2% des femmes sont concernés par le Syndrome d’Apnée du Sommeil (SAS).
C’est trop, beaucoup trop même pour l’Antadir, l’association nationale pour le traitement à domicile de l’insuffisance respiratoire. D’après ses responsables, les apnées du sommeil sont aujourd’hui sous-diagnostiquées. Elle demande donc un dépistage général. Mais il lui reste à convaincre les pouvoirs publics…

Le SAS est caractérisé par des arrêts respiratoires (apnées) de 5 à 10 secondes ou des baisses de la ventilation pulmonaire (hypopnées) au cours du sommeil. Il constitue un risque bien réel, dans la mesure ou il provoque une hypersomnolence durant les périodes de veille. Et celle-ci peut avoir des conséquences graves. Par exemple lorsqu’elle se manifeste au volant ou au travail. Chez des conducteurs de machines ou des ouvriers qui travaillent dans des situations élevées : échafaudages, toitures, travaux d’élagage…

Une étude menée auprès de 6 500 personnes victimes de cette maladie a d’ailleurs fourni des résultats particulièrement évocateurs. Non seulement ces sujets sont plus exposés au risque d’accidents de la voie publique, mais ils présentent également un risque anormalement élevé de maladie cardio-vasculaire. Bref, il est grand temps d’agir ! Mais de là à proposer un dépistage systématique… Il est probable que les instances gouvernementales demanderont une approche mieux ciblée.

  • Source : Antadir

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