











Si lexcès de poids constitue un facteur de risque chez les jeunes et aux alentours de la quarantaine, il semble que ce ne soit pas vrai pour les seniors. Cest ce qui ressort dune étude menée aux Etats-Unis et publiée ce mois-ci dans les colonnes de lAmerican Journal of Public Health . Le Pr. Paula Diehr de lUniversité de Washington, qui a coordonné ce travail basé sur le suivi pendant 5 ans de 4.317 hommes et femmes âgés de 65 à 100 ans, indique ainsi navoir trouvé chez ces personnes aucune relation entre une élévation de lindice de masse corporelle (IMC) et la mortalité.
« A linverse, nous avons remarqué quune perte involontaire de poids supérieure ou égale à 10% après 50 ans était généralement accompagnée dun accroissement de la mortalité ». Sur les 5 ans qua duré létude américaine ses responsables ont ainsi observé quun indice de masse corporelle inférieur ou égal à 20 constituait en quelque sorte un seuil critique en matière de mortalité. Rappelons que cet indice est calculé en divisant le poids exprimé en kilos par le carré de la taille en mètres, ce qui signifie quun sujet de 65 kg pour 1m70 aura un IMC de 65 multiplié à deux reprises par 1,7 ce qui donne un total de 22. On considère que lIMC est normal jusquà 25, mais les canons de la mode ont tendance à mettre à mal cette notion de bon sens. Un IMC inférieur ou égal à 20 constitue un seuil critique en matière de mortalité.
Source : Impact-Médecins Hebdo N°327, 29, daprès le New England Journal of Medicine, 1996, 334, 1281-1286
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