Solidarité : le gouvernement élargit l’accès au don d’organes !

16 janvier 2002

Le texte gouvernemental proposé hier à l’Assemblée nationale dans le cadre de la loi sur la bioéthique ambitionne d’étendre la possibilité du don d’organes au-delà de la proche famille. Un véritable espoir pour les 5 000 malades en attente de greffe. Dont un sur cinq aujourd’hui, meurt faute de donneur. Jusqu’à présent par exemple, un insuffisant rénal ne pouvait recevoir un rein que de son père, de sa mère, ou de ses frères et soeurs.

Sauf urgence justifiée devant un juge, mari et femme ne pouvaient mutuellement se donner un rein. La nouvelle disposition présentée hier a été proposée par l’association France ADOT. Cette dernière veut en effet élargir les catégories de donneurs vivants, « à l’intérieur du cadre familial et à toute personne ayant une relation étroite et stable avec le receveur ». Malgré tout, la mise en place de garde-fous contre d’éventuelles dérives financières est indispensable.

Pour l’heure, de nombreux malades demeurent en attente de greffe. Chaque année en France, 3 000 transplantations d’organes et près de 2 500 greffes de tissus ou de cellules sont réalisées. Mais il meurt chaque année un millier de candidats à la greffe qui n’ont pu être satisfaits à temps…

  • Source : France ADOT, 10 janvier 2002

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