SRAS : une coopération payante

14 septembre 2003

Confortés par l’exemple de la flambée épidémique de Syndrome Respiratoire atypique sévère (SRAS) qui avait montré l’importance d’une coopération à la fois internationale, intersectorielle et interprofessionnelle, les organisateurs du Congrès de Sydney avaient dédié au SRAS un symposium particulier.

Comment le coronavirus s’est-il développé et multiplié ? Comment a-t-il pu être isolé et comment les traitements efficaces ont-ils pu être identifiés ? A partir des expériences de Toronto et Singapour, les participants se sont concentrés sur ces trois questions. Car en cas de flambée épidémique, la conduite à tenir relève à la fois de l’enquête policière et du jeu d’équipe.

Les tout premiers cas de SRAS — encore catalogués comme syndrome respiratoire atypique potentiellement lié à une étiologie grippale — sont apparus dans la province chinoise de Guangdong en novembre 2002. Puis un médecin venu de Guangdong a séjourné au Metropole Hôtel de Hong Kong. C’est là que la transmission internationale du SRAS a débuté, faisant plus de 800 morts dans une trentaine de pays.

Les professionnels sont tous concernés mais, parmi ceux qui œuvrent sur le terrain, les pharmaciens le sont particulièrement car ils jouent un rôle polymorphe au cœur du système social. D’alerte, en remontant l’information ; de réaction et de prévention, en répercutant les mesures de prophylaxie et de sécurité ; de contrôle, en notant leur degré d’observance…

« Notre chance est d’avoir pu mettre en œuvre des réseaux confraternels afin de rechercher l’information scientifique pertinente et de la traduire en conduites à tenir pour les praticiens du terrain », explique le lieutenant-colonel Régis Vaillancourt, venu rapporter à Sydney l’expérience des pharmaciens hospitaliers de Toronto (Canada). La communauté scientifique a réalisé lors de cette épidémie un exploit historique, souligne-t-il, « nous avons pu très rapidement disposer d’informations vérifiées sur cette maladie. Cet exploit repose sur une collaboration de tous les acteurs de santé qui ont décidé, ensemble, de régler le problème ».

  • Source : University of Warwick, 12 août 2003

Destination Santé
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