











Accueil » Santé Publique » Violences / Accidents » Syndrome de stress post-traumatique : inégaux face au risque ?
Il semblerait quaprès un choc violent, le risque de troubles de stress post-traumatique (TPST) est dautant plus important que laccidenté possède un stock limité de matière grise dans la partie du cerveau régulant les émotions et lattention !
Ce cruel constat émane de chercheurs japonais, qui ont travaillé à partir de sujets victimes des attaques au gaz sarin dans le métro de Tokyo en 1995. Ils ont ainsi relevé des différences cérébrales significatives entre les 9 victimes de TPST étudiées et 16 autres, choisies au hasard.
Dune manière générale, les patients atteints de troubles post-traumatiques éprouvent dabord limpression continuelle de revivre lévènement. Souvenirs répétitifs, cauchemars, état dhyper vigilance qui maintient le sujet en alerte permanente, accès de colère, troubles de la concentration, idées suicidaires autant de symptômes susceptibles dinduire un état dépressif. Un soutien psychologique à long terme est alors indispensable.
Source : The Lancet, Vol. 362, n°9378
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