Syndrome de stress post-traumatique : inégaux face au risque ?

13 août 2003

Il semblerait qu’après un choc violent, le risque de troubles de stress post-traumatique (TPST) est d’autant plus important que l’accidenté possède un stock limité de… matière grise dans la partie du cerveau régulant les émotions et l’attention !

Ce cruel constat émane de chercheurs japonais, qui ont travaillé à partir de sujets victimes des attaques au gaz sarin dans le métro de Tokyo en 1995. Ils ont ainsi relevé des différences cérébrales significatives entre les 9 victimes de TPST étudiées et 16 autres, choisies au hasard.

D’une manière générale, les patients atteints de troubles post-traumatiques éprouvent d’abord l’impression continuelle de revivre l’évènement. Souvenirs répétitifs, cauchemars, état d’hyper vigilance qui maintient le sujet en alerte permanente, accès de colère, troubles de la concentration, idées suicidaires… autant de symptômes susceptibles d’induire un état dépressif. Un soutien psychologique à long terme est alors indispensable.

  • Source : The Lancet, Vol. 362, n°9378

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