











Dans la plupart des pays développés ( dont la France) les hôpitaux sont déclarés zone non-fumeurs par la loi. Dailleurs, cest pure logique Il y a pourtant assez loin de la coupe aux lèvres et dans nombre détablissements, fumeurs et non-fumeurs se trouvent parfois mélangés jusque dans les couloirs des services dhospitalisation. Aux Etats-Unis rien de semblable. Bon gré mal gré, la prohibition du tabagisme est entrée dans les moeurs et à la porte des établissements les fumeurs abandonnent leur habitude sinon tout espoir
Toutefois, certains ny parviennent pas et dans le principal hôpital de Boston , aux Etats-Unis, une équipe sest penchée sur les conditions dans lesquelles les médecins pouvaient favoriser lutilisation de timbres transdermiques (des patches) à base de nicotine.
Sur les 650 fumeurs pris en compte, 34 seulement ont eu recours aux patches. Les principaux motifs ont été la difficulté darrêter le tabac sans assistance ou lexistence de symptômes liés au manque. Leur utilisation na pas eu dincidence sur la proportion des malades qui avaient maintenu leur sevrage à 1 mois et 6 mois post-hospitalisation. Les timbres ont été utilisés pour cesser de fumer pendant cette dernière, cest tout. Les auteurs estiment néanmoins que ce type de démarche pourrait aider les quelque 6,5 millions de patients hospitalisés chaque année dans leur pays à mieux observer la loi anti-tabac
Source : American Journal of Preventive Medicine, 1999;17:255-259
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