











Rien ne sert de courir mais il aura fallu pratiquement 2000 ans pour que les pratiques thermales commencent de faire leurs preuves selon des critères scientifiquement acceptables! Le 8 mars prochain souvriront à Paris les Thermalies. Elles devraient accueillir près de 50 .000 visiteurs, dont la moitié de non professionnels. A la fin de 1999, Martine Aubry et Dominique Gillot, ministres de tutelle du thermalisme, ont annoncé que les cures thermales seraient prises en charge par lassurance maladie, dans les mêmes conditions que par le passé. Pour combien de temps encore? Le mouvement en faveur de la médecine fondée sur les preuves (Evidence Based Medicine) monte en puissance. Les payeurs exigent à bon droit que loffre de soins fasse la preuve de son efficacité et le thermalisme, comme lhoméopathie dailleurs, était jusqualors en peine de les satisfaire. Les tenants de la médecine thermale ne se sont pas cramponnés à une quelconque exception qui les dispenserait dévaluation.
Ils ont travaillé. Le Pr. Bernard Roques, (Toulouse Rangueil) souligne quun groupe de travail a été mis en place en 1996 par lO.M.S. pour faire le point des méthodes diagnostiques et de la prise en charge des lombalgies. « Il en est sorti en 1999 un consensus et des recommandations universelles portant le label de lOrganisation (et) le thermalisme figure parmi les thérapeutiques considérées comme efficaces au même titre que la gymnastique, les « écoles du dos » ainsi que les médicaments analgésiques et myorelaxants. » Voilà un bon début, mais il reste du pain sur la planche
Source : Panorama du Médecin, octobre 2000, numéro 4729, P 12
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