











Difficile aujourdhui pour une femme, de savoir quelle décision prendre par rapport à un éventuel traitement hormonal substitutif de la ménopause, ou THS. Les études sont si contradictoires quant à son rapport bénéfice risque que lhésitation est de règle
Le Dr Marc Espie, de lhôpital Saint-Louis à Paris, a discuté lors du dernier Médec un bilan général et quasi exhaustif des études internationales réalisées sur les risques de cancers – du colorectal, du sein, du col de lutérus, de lovaire et de lutérus – en relation avec ce type de traitement.
Ses conclusions, rassurantes, rejoignent celles récemment rendues publiques par lAFSSAPS. « Au vu des données de la littérature, la très faible augmentation observée du cancer du sein, nest pas une raison suffisante pour en interdire la prescription si les patientes en tirent un bénéfice par ailleurs. Ainsi la décision dinstituer un THS doit être prise au cas par cas, en fonction des différents facteurs de risque mais aussi des souhaits de chaque patiente. »
Source : Médec, 11-14 mars 2003
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