THS : les devoirs du médecin

23 septembre 2005

A l’occasion des Entretiens de Bichat, le Pr Patrice Lopes (CHU de Nantes) est revenu sur la controverse autour du traitement hormonal substitutif de la ménopause (THS). Il a notamment rappelé que sa prescription doit se faire cas par cas.

Aujourd’hui de 20% à 50% des femmes de plus de 50 ans utilisent un THS. C’est dire l’importance de l’évaluation de la balance bénéfices-risques“, affirme Patrice Lopes. Avant de décider si une patiente doit ou non se traiter par THS, le médecin doit “connaître les récentes études épidémiologiques ainsi que les critiques que leur ont été faites “. Mais ce n’est pas tout. “Le praticien est tenu de connaître les recommandations des autorités de santé“.

Face à sa patiente, “il est indispensable qu’il établisse une balance bénéfices-risques personnalisée en tenant compte de ses antécédents familiaux et de ses symptômes liés à la ménopause“. Il a également insisté sur l’existence “d’alternatives thérapeutiques (…) telles les bisphosphonates et les SERM ( specific Estrogen Receptor Modulators n.d.l.r.)“. Enfin la décision finale, “doit avoir été comprise et partagée“. En clair Patrice Lopes milite pour un véritable partenariat médecin/patiente, loin de toute agitation médiatique.

  • Source : Entretiens de Bichat, Paris, 12-17 septembre 2005

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