











Daprès les derniers résultats de létude américaine WHI (Women Health Initiative), le traitement hormonal substitutif de la ménopause (THS) serait lié à une augmentation du risque de démence et de troubles des fonctions cognitives !
Cette vaste étude américaine prospective a été menée auprès de 16 000 femmes ménopausées, âgées en moyenne de 63 ans. Ses premiers résultats avaient montré que le THS associant un oestrogène à un progestatif napportait aucun bénéfice en terme de prévention cardio-vasculaire. Létude avait ensuite été arrêtée en raison du risque déjà bien identifié daugmentation du risque de cancer du sein.
Les nouvelles données publiées dans la dernière livraison du JAMA, mettent en évidence une augmentation du risque de démence : plus 23 cas pour 10 000 femmes traitées avec cette association oestro-progestative pendant un an par rapport à autant de femmes non traitées.
Ces résultats sont particulièrement inattendus. De nombreuses études ont déjà montré des effets positifs sur les fonctions cognitives et notamment sur la mémoire chez les femmes recevant un traitement oestrogénique. Cette publication attire à nouveau lattention de la communauté scientifique et des autorités de santé nationales et européennes. LAgence française de Sécurité sanitaire des Produits de Santé (AFSSAPS) rappelle ainsi que :
Source : AFSSAPS, 26 mai 2003
Recevez chaque jour par e-mail les dernières actualités santé.