THS : utiliser des progestatifs modernes

21 juillet 2004

Le traitement hormonal substitutif (THS) supprime ce que les médecins appellent les troubles ” climatériques ” liés à la ménopause. Il s’agit des bouffées de chaleur, de la sécheresse vaginale, des troubles urinaires, de l’humeur ou du sommeil.

Sans oublier que les hormones freinent considérablement la perte osseuse responsable de l’ostéoporose. En plus des oestrogènes – qui sont sensiblement tous équivalents – les THS contiennent un progestatif. Les progrès les plus notables et récents portent sur ces derniers. En effet, à l’heure actuelle, le choix des progestatifs est large allant des plus anciens aux plus innovants, ce qui permet d’offrir à chaque femme un THS adapté.

Cependant les progestatifs les plus anciens ont parfois des similitudes avec les hormones masculines, les androgènes. C’est d’ailleurs pourquoi ils sont dits ” androgéniques “. Ces progestatifs peuvent agir sur de nombreux tissus et organes, expliquant parfois l’apparition de quelques inconvénients : acné, pilosité, prise de poids ou augmentation de cholestérol.

C’est donc une vraie chance, si certains progestatifs modernes ont des effets non androgéniques voire pour certains, anti androgéniques. Car ils permettent à chaque femme de préserver toute sa féminité. Utiliser ces progestatifs, c’est aujourd’hui le meilleur moyen de rester femme à la ménopause. Pourquoi s’en priver ?

  • Source : La revue Prescrire, juillet-août 2004, Tome 24, N°252

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