Tout petit mais bourré de talents…

01 février 2006

L’odorat, c’est l’affaire de notre nez. Relativement petit, cet organe joue un rôle essentiel dans notre vie. Pour être perçue, une odeur doit en effet traverser les passages aériens du nez pour atteindre les terminaisons nerveuses olfactives.

Une vraie magie qui commence à l’extérieur, dans l’air qui nous entoure. A chaque inspiration, plusieurs centaines de molécules odorantes pénètrent nos narines, direction les fosses nasales. Ces molécules viennent ainsi stimuler les terminaisons nerveuses des cellules olfactives.

Résultat, un signal nerveux se forme et prend immédiatement le chemin du bulbe olfactif. Une sorte d’ordinateur chargé de trier les informations recueillies et donc, de reconnaître les molécules odorantes. Une fois cette première étape franchie, reste à distinguer les odeurs. Autant dire retrouver une aiguille dans une botte de foin ! Car dans la nature, pas moins de 300 000 molécules odorantes sont en circulation. Mais l’identification, c’est le rôle du cerveau.

Ce dernier va donc analyser la nouvelle odeur au niveau du cortex, la comparant aux milliers qu’il connaît déjà. Pour faire simple, les odeurs sont classées dans notre cerveau par catégories : les bonnes et les mauvaises. Et c’est en conséquence que notre cerveau réagira. Une odeur peut ainsi être assimilée à une sensation agréable, ou au contraire, à un danger.

  • Source : OMS, 31 janvier 2006

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