Traumatisme crânien, un handicap invisible mais bien réel…
04 juin 2008
Dimanche, l’Union nationale des Associations de Familles de Traumatisés Crâniens (UNAFTC) organise une journée de sensibilisation sur le traumatisme crânien. Un problème qui concerne plus de 150 000 personnes chaque année, en France.
Or 8 000 d’entre elles en conservent des séquelles invalidantes. Et 1 800 restent dépendantes jusqu’à là fin de leur vie. Les atteintes physiques peuvent être majeures : paraplégie ou hémiplégie, troubles de la vue…. Mais la majorité des handicaps ne sont pas visibles. Troubles de la mémoire, de l’attention, incapacité à communiquer… « Tout est plus difficile, plus pénible, plus lent », précise l’UNAFTC.
Un vrai traumatisme aussi, pour les proches. « Au quotidien, ils sont intimement impliqués dans la vie du blessé. Ils doivent l’assister, le stimuler, l’encourager. Sous cette pression et cette angoisse, il n’est pas rare que des familles se brisent ». A moyen et à long terme, ils doivent également affronter l’insuffisance des lieux d’accueil spécialisés.
Voilà pourquoi dimanche dans toute la France, l’UNAFTC informera le public sur le déficit des structures et sur l’importance de la prévention. Pour davantage d’informations : www.traumacranien.org.