











« Les glandes sudoripares apocrines, principalement concentrées sous les aisselles, ne s’activent qu’à la puberté » nous explique le Dr Catherine Gaucher, dermatologue à Paris. « C’est leur mise en route qui est responsable de la transpiration et de ses éventuelles manifestations disgracieuses, voire gênantes ».
Toujours avec modération
« Aujourd’hui, l’exigence de performance en matière de déodorants, ne cesse d’augmenter » continue notre spécialiste. «Et donc, l’offre s’adapte. Entre les déos qui ne laissent pas de traces et ceux qui garantissent une efficacité supérieure à 24 heures, nos ados ont le choix. » Attention cependant à ne pas en abuser ! Pour le Dr Gaucher, « cette sensation nouvelle et désagréable pousse les adolescents à utiliser ce type de produit avec outrance … et les abus peuvent déclencher des réactions cutanées. Surtout lorsque le déodorant utilisé contient de l’alcool. »
L’hygiène avant tout
« Le déodorant n’est pas un parfum, et encore moins un ‘cache-misère’ » prévient Catherine Gaucher. « Ce n’est pas lui qui vous permettra de lutter efficacement contre les mauvaises odeurs. Seule une hygiène corporelle irréprochable vous en préservera … »
Les mauvaises odeurs en fait, ne sont pas dues à la transpiration elle-même. C’est la prolifération bactérienne qui en est la cause. Pour limiter le phénomène, c’est tout simple :
– Une douche quotidienne est encore la meilleure des préventions ;
– Le séchage lui aussi, revêt une importance primordiale. L’humidité est en effet l’alliée des bactéries. « Pour une meilleure efficacité, vous pouvez même utiliser un sèche-cheveux à froid » conseille le Dr Gaucher ;
– Changez chaque jour de Tee-shirt et de linge de corps. Eux aussi à la fin de la journée, sont des nids à bactéries ;
– Utilisez un déodorant ou un anti-transpirant. Mais attention ce dernier, comme son nom l’indique, contribue à bloquer le processus naturel de transpiration. Son utilisation quotidienne n’est donc pas recommandée. Evitez enfin, d’appliquer ces produits juste après vous être rasé ou épilé des aisselles. Vous éviterez les réactions inflammatoires.
Source : Interview du Dr Catherine Gaucher, 11 mai 2012
Recevez chaque jour par e-mail les dernières actualités santé.