Un élève sur trois arrive à l’école le ventre vide

28 août 2015

S’il est de notoriété publique que le petit déjeuner est le repas le plus important de la journée, il est de plus en plus boudé, notamment par les plus jeunes. Un tiers des enfants n’en prendrait tout simplement pas. Voilà ce qui ressort d’un rapport publié par le Centre de recherche pour l’étude et l’observation des conditions de vie (CREDOC).

Les chercheurs ont interrogé 500 enseignants du CP au CM2 sur la question de la prise (ou non) de petit-déjeuner de leurs élèves. Les « instits » ont eu l’occasion d’identifier le phénomène, en classe, lors de séances sur l’alimentation ou pendant les activités physiques (où ceux qui n’avaient pas déjeuné le matin étaient moins performants)… Résultat, plus de 30% des enfants ne prennent pas de petit-déjeuner tous les matins.

Ces élèves apparaissent plus fatigués, moins concentrés et participent moins que les autres. Sans compter certaines manifestations physiologiques : malaises, maux de ventre, chute de la glycémie…

Les raisons invoquées ? Elles sont bien entendu multiples. « Un réveil trop tardif pour prendre le temps de manger », « le manque d’appétit » ou encore « le manque de moyens » sont parmi les plus citées.

Si beaucoup d’enfants n’ont pas faim le matin,  la fringale de milieu de matinée est inévitable. Or la moitié des enseignants déclarent que 50% de ceux qui n’ont pas mangé le matin, ne disposent même pas d’une collation dans leur cartable.

Voilà pour ce qui est du constat. Du côté des pistes d’action, les professeurs des écoles préconisent de sensibiliser plus encore les enfants et leurs parents à l’importance du petit-déjeuner. Tout en rappelant le rôle du corps enseignant dans cette sensibilisation.

  • Source : Vincent Roche – Edité par : Dominique Salomon

  • Ecrit par : CREDOC, consulté le 28 août 2015

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