Un nez, plusieurs couleurs…

Fabriquées par la muqueuse nasale, les crottes de nez correspondent à des sécrétions qui se sont en quelque sorte desséchées. Elles font partie du mucus nasal, en première ligne contre les infections et dont la couleur en dit plus ou moins long sur notre état de santé du moment.

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Composé notamment d’eau, le mucus nasal se caractérise – en l’absence de toute infection – par un aspect plutôt clair. En revanche, en présence d’un rhume, il revêtira une couleur blanchâtre : la congestion nasale – nez bouché – va ralentir son écoulement, lui faire perdre en humidité et gagner en épaisseur…

Il vire au jaune ? L’infection progresse et cette couleur signe tout bonnement l’entrée en jeu des globules blancs pour la combattre. En général, il ne s’agit pas vraiment d’une surprise puisque votre état de santé général se caractérise aussi par un état fiévreux ou grippal. Et si cette infection persiste au-delà de 10-12 jours, il n’est pas exclu que ce mucus devienne verdâtre. Sinusite ou autre infection bactérienne ? Voilà en tout cas une bonne raison de consulter son médecin, pour bénéficier d’un diagnostic précis et d’un traitement adapté.

Hygiène quotidienne

Quant à la présence de traces rouges ou roses, elles indiquent généralement un écoulement de sang, dû le plus souvent à une irritation nasale dans un conduit sans doute asséché. Enfin, ce mucus peut prendre un virage foncé, marron par exemple. Deux raisons – qui se rejoignent – sont le plus souvent évoquées : la pollution et le tabagisme.

A la moindre question, interrogez votre médecin ou le pharmacien. Ce dernier vous conseillera également en matière d’hygiène nasale, histoire d’évacuer les mucosités. En première ligne, le mouchage bien sûr, mais aussi quelques gouttes de sérum physiologique dans chaque narine, matin et soir !

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  Source : University of Utah Health Care, site consulté le 24 janvier 2023

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  Ecrit par : David Picot – Edité par : Emmanuel Ducreuzet