Un stérilet oui, mais avec un bon contrôle des règles !

Des règles trop abondantes et prolongées, ce n’est pas dramatique. Mais pour beaucoup de femmes actives et sportives, ce sont des sources de gêne et d’inconfort, voire un handicap réel. Sans compter que ces saignements fatiguent. Et qu’ils entraînent un risque d’anémie ou de carence en fer.

C’est souvent le cas le cas chez les femmes de 40/45 ans. C’est aussi le principal reproche formulé contre le stérilet, ou DIU (dispositif intra-utérin) au cuivre, par celles qui l’ont choisi.

Pour pallier cet inconvénient, les gynécologues préfèrent le stérilet hormonal. Lui aussi est un dispositif intra-utérin. Mais il est muni d’un réservoir qui libère pendant 5 ans un progestatif de synthèse. Son grand avantage ? Il diminue l’importance des règles. Au bout de 6 mois, 90% des femmes les voient diminuer. Puis après un an d’utilisation, elles ne durent plus qu’un jour ou deux. Et disparaissent parfois totalement.

Ce phénomène est dû à l’amincissement progressif de l’endomètre, la muqueuse qui tapisse l’utérus. Lequel est provoqué par l’hormone libérée par le DIU.

Au chapitre des inconvénients, notez qu’il faudra peut-être une période d’adaptation. Des saignements plus ou moins fréquents et abondants apparaîtront en cours de cycle pendant les 3 premiers mois. Ne les confondez pas avec des règles ! C’est normal et attendu. Mais vous aurez besoin d’explications claires de votre médecin. il vous demandera donc de noter la fréquence de ces saignements, pour vérifier qu’elle diminue.

Au bout de 6 mois tout rentrera dans l’ordre. Et vous serez même ravie de ce changement ! Avoir des règles insignifiantes c’est plus facile (moins de protections), c’est surtout moins fatigant et c’est aussi un bon moyen de préserver son capital en fer, sans risque d’anémie. La plupart des études montrent en effet qu’avec le stérilet hormonal, les taux d’hémoglobine et de ferritine ont tendance à augmenter.

• 

  Source : Food and Drug Administration, 28 août 2001