











Décrit pour la première fois en 1897 par Sir Alfred Cook, lulcère de Buruli a toujours échappé aux recherches des scientifiques. Aujourdhui le bilan nest pas brillant: nul ne connaît exactement son mode de transmission, et aucun progrès na été fait vers la mise au point de moyens diagnostiques ou de dépistage.
Pour le Pr. Françoise Portaels, de lInstitut de médecine tropicale dAnvers en Belgique, la maladie sexpliquerait par une conjonction de facteurs anthropologiques et environnementaux. Pourquoi? Le micro-organisme qui provoque la maladie se multiplie dans des eaux boueuses, stagnantes et peu profondes. Des traditions culturelles profondément ancrées font que les malades refusent de recourir à des personnels de santé plutôt quaux guérisseurs traditionnels. Beaucoup assimilent la maladie à une malédiction. Confrontée à cette situation, lOMS a considéré lulcère de Buruli comme un problème de santé publique à part entière, dès 1998. Cest à ce prix quelle pourra peut-être un jour le conjurer…
Source : Les pratiques sexuelles des anglais en vacances, . Michael Bloor, Lancet, 1998, p. 1644
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